U.S.A
Pixação vs. Graffiti in São Paulo
September 12, 2008 on 8:28 am | In global news |Just weeks after the legalization of graffiti (and re-criminalization of pixação) in Brazil, there’s more news on the split between these two subcultures. Some pixadores were not too happy with the commodification of street art, so they got together to tag up an entire gallery, walls, paintings, prints and all. Read on to see the flyer they distributed to organize the event. (Via Wooster Collective.)
Update: Wooster Collective got the photos from the Gallery’s Flickr stream, and if you follow that link you can see a long list of comments from Brazilians who are fans of either pixação or graffiti/street art. There may be some interesting discussions brewing in there, so if I find any choice bits I’ll try to post translations here later.
Here’s the flyer:
And here’s what it says:
Art Attack 2
The Path to Revolution
We are going to invade with our protest art a shitty art gallery (Culture Shock), which, as per its ideology, gives space to underground artists - well, then it’s all ours anyway - and we will declare total protest.
Meeting point = Praça Benedito Calixto, Rua Cardeal Arcoverde @ Rua Lisboa, next to metro stations Clinica and Sumare.
Time: 3pm, Saturday Sept 6th, 2008.
Protest slogans:
Long Live Tagging
Art as Crime
Crime as Art
FRANCE
Pixaçao, Sao Paulo Signature
D'abord perçus comme du vandalisme par les autorités locales, les "Pixaçao's" ont envahi les murs de Sao Paulo en dépit des lois, un véritable choc calligraphique, ayant provoqué une profonde transformation esthétique de la ville. Plus qu'un langage, c'est un cri et une révolution dans le Street-Art, allant jusqu'à pousser les enfants à escalader les façades des immeubles pour y laisser leur signature. A travers plus de 125 photographies prises au cœur de la mégalopole brésilienne et une analyse détaillée du phénomène écrite par François Chastanet, "Sao Paulo Signature" décrypte pour la première fois un univers graphique unique au monde, jusqu’alors strictement réservé aux initiés.
"Les pixadores ont inventé leur propre langage écrit gestuel, utilisant les bâtiments de Sao Paulo comme de véritables panneaux de signalisation pour leurs messages. L’analyse astucieuse développée dans cet ouvrage a ouvert mes yeux myopes à un système d’écriture et une éthique de création qui surpassent le plus intrépide et emblématique des graffitis américains. Pour les habitants de Sao Paulo, ces signatures illégales sont probablement un fléau, mais du fait de leur ampleur, elles constituent aussi une véritable merveille urbaine". (extrait de l’avant-propos par Steven Heller, auteur, critique, directeur artistique du New York Times)